Abstract

Au tournant des XIIe et XIIIe siècles, le jury pénal anglais évolue : il n’est plus seulement en charge des mises en accusation et de la collecte des informations, il a désormais la fonction de délivrer le verdict au procès. Parce que reposant sur le vere dictum1 selon la conscience des jurés, le verdict s’affirme impénétrable. Dans quelle mesure est-ce vrai ? Et comment expliquer le secret entourant le verdict d’un jury conçu comme omniscient en Angleterre alors que majoritairement dans le reste de l’Occident, la procédure se fonde sur un système de preuves rationnelles ?

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