Abstract
Les chantiers ferroviaires intermétropolitains interrogent les territoires organisés autour des petites villes notamment car la grande vitesse est généralement associée au renforcement des effets d’agglomération. Pour autant, celle-ci ne supprime pas le rôle d’intermédiation des villes de rang inférieur. Ces chantiers posent, comme par effet de miroir, la question du devenir de leur modèle de centralité dans un contexte de promotion de la connectivité territoriale. Loin d’uniquement accentuer les effets de captation métropolitaine, la mise en place d’un réseau ferroviaire modernisé peut incarner pour de nombreuses villes petites et moyennes une opportunité majeure dans l’élaboration de leur projet de territoire, notamment dans un contexte de reconversion urbaine et industrielle. L’article ambitionne de mettre en regard deux processus d’appropriation locale et de contractualisation de projets de modernisation ferroviaire : le contrat de territoire des pays de Maurienne autour du projet et du chantier du tunnel Euralpin Lyon-Turin et de la Démarche grand chantier d’une part, et le projet Bretagne à Grande vitesse (BGV) autour de l’ouverture de la LGV Ouest-Bretagne d'autre part.
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