Abstract

Le travail cherche à analyser le roman intitulé Je m’en vais dont le héros Félix Ferrer, propriétaire d'une galerie d'art, voyage au pôle Nord et retourne à Paris avec des objets d'art disparus dans le naufrage d'un bateau, mais ces articles précieux sont volés mystérieusement. Le narrateur narre le voyage pour trouver ces objets, les processus jusqu'à ce qu'ils soient volés et retrouvés en focalisant sur les événements autour du héros. Le protagoniste dépourvu des talents nécessaires pour mener une enquête se figure comme un anti-détective qui obtient ironiquement le résultat d’une manière aléatoire et hasardeuse. En se concentrant sur la structure en alternance et sur le remaniement des conventions romanesques des genres policiers, l’article se donne pour tâche d’étudier la composition divergée de la narration, l’infidélité du narrateur, l’enquête et l’enquêteur du point de vue des théories des mondes possibles, de la narratologie et de la fiction.

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