Abstract

Au milieu du XIXe siècle, la culture de la châtaigne occupe en France près de 580 000 ha (enquête décennale de 1852). En 1975, on n'en retrouve plus que 32 000. Sa production, estimée à 512 000 t en 1880, n'est plus que de 42 000 en 1976. Encore faut-il distinguer la production totale de la production commercialisée (22 000 t). Le reste, pour l'essentiel, pourrit sur place.On pourrait souligner le gâchis que représentent à l'heure actuelle les milliards de protéines qui se perdent annuellement sous les arbres (environ 70 000 calories par arbre !), ou relever que la balance commerciale française en châtaignes et marrons est nettement déficitaire tandis que le Japon est en passe de devenir le premier producteur mondial de châtaignes après plantation massive de 30 000 ha en 15 ans ! Mais notre propos est de nous interroger sur les raisons du déclin formidable d'une production dont la fiche signalétique pourrait comporter les éléments que voici :

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