Abstract

<titre>R&#233;sum&#233;</titre>La loi autorisant l&#8217;avortement depuis 1975 en France a &#233;t&#233; modifi&#233;e en 2001 dans le but de faciliter l&#8217;acc&#232;s des femmes aux services d&#8217;interruption volontaire de grossesse (IVG), en particulier par l&#8217;augmentation de deux semaines de la dur&#233;e de gestation maximale autoris&#233;e. Les donn&#233;es provenant des bulletins d&#8217;IVG permettent d&#8217;&#233;tudier l&#8217;impact de ces modifications l&#233;gislatives, en utilisant la dur&#233;e de gestation au moment de l&#8217;IVG comme indicateur des difficult&#233;s d&#8217;acc&#232;s &#224; ce service. Par ailleurs, la loi autorise la contraception m&#233;dicalis&#233;e depuis 1967 en France&#160;; la diminution des grossesses non pr&#233;vues et des IVG jusqu&#8217;au milieu des ann&#233;es 1990 est attribuable au succ&#232;s de la diffusion de ces m&#233;thodes dans les ann&#233;es 1970 et 1980. Le recours &#224; l&#8217;avortement reste cependant &#233;lev&#233; en France par rapport aux autres pays d&#8217;Europe de l&#8217;Ouest. Cela pose la question de la persistance ou de la recrudescence des grossesses non pr&#233;vues chez les femmes les plus jeunes et celle du recours r&#233;p&#233;t&#233; &#224; l&#8217;avortement au cours de la vie de certaines femmes.

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