Abstract

Résumé Les adolescents représentent une fraction très importante des migrants dans les pays en développement. Cet article cherche à déterminer si la migration à l’âge scolaire affecte le niveau de scolarisation des jeunes d’origine rurale. Dans un modèle de migration rurale-urbaine, les contraintes de crédit et l’incertitude sur les rendements de la scolarité peuvent engendrer un piège de sous-éducation pour les familles de migrants, avec des effets négatifs sur les investissements scolaires des jeunes. Des données longitudinales en provenance de la Thaïlande montrent que, en moyenne, les jeunes migrants ont des taux d’abandon scolaire plus élevés que les jeunes de la même génération qui restent dans les villages. Un modèle simultané pour l’abandon scolaire et la migration apporte la preuve que cet écart de scolarisation n’est pas motivé par une sélection négative (préférences inférieures pour l’enseignement secondaire) des migrants ruraux-urbains. Les résultats indiquent que les coûts de l’enseignement supérieur sont élevés pour les jeunes qui migrent des campagnes vers les villes, et suggèrent la mise en place de politiques de marché du travail et d’éducation ciblées sur les familles de migrants à faible revenu. Classification JEL : O15, L14

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call