Abstract

Bien qu'une grande partie des relations canado-américaines comprenne des interactions bllatérales conventionnelles, l'agrégat des activités du sous-système continental en constitue la composante la plus étendue et la plus significative, composante qui doit être reconnue et analysée si l'on veut comprendre cette relation bien particulière.Les dix plus importants sous-systèmes de relations canado-américaines comprennent, à divers degrés, des éléments d'adhésion, d'absorption opérationnelle, de dépen-dance, de pénétration unilatérale et a'intégration. Cependant, toutes ces adaptations n'impliquent, dans chacun des cas, que le secteur canadien de chaque sous-système. De plus, les secteurs canadiens ont une signification politique bien plus grande au Canada que n'en ont les secteurs américains aux Etats-Unis. Enfin, chacun des dix sous-systèmes joue un rôle bien plus grand au Canada qu'aux Etats-Unis dans l'allocation autoritaire des valeurs. Somme toute, dans chaque cas, la composante américaine influence davantage la composante canadienne que celle-ci n'influence celle-là.En analysant les activités sous-systémiques dans un Etat, on peut, selon l'auteur, vérifier empiriquement dans quelle mesure chaque sous-système est domestique et autonome ou dominé par l'étranger, déterminer si la domination des sous-systèmes dominés trouve son origine dans un ou dans plusieurs Etats étrangers, et tenter certaines prédictions fondées sur les tendances sous-systémiques et sectorielles. Ainsi se développe non seulement l'analyse, mais aussi la théorie comparative.

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