Abstract

La notion d’« animaux de compagnie » comporte plusieurs volets, qui vont du sens du service au sens de l’amour, et qui sont reliés entre eux par un récit cadre qui commence à prendre forme pendant la controverse doctrinale de la Réforme. Cet article met en évidence la perméabilité croissante des premiers récits traditionnels par rapport aux voix les moins orthodoxes de la défense des animaux, en particulier lorsque ces récits se concentrent sur le chat de compagnie ; il explore les récits qui expriment une méfiance ou un dédain envers les animaux liminaires et moralement suspects qui circulent en opposition aux récits qui relatent des expériences de complicité avec le chat. Les nombreuses formes de compagnonnage décrites autour du chat permettent une pluralité de discours génériques, des dictionnaires et proverbes aux manuels de civilité, des traités de sorcellerie à l'histoire de l’Église, et des témoignages personnels rencontrés dans les poèmes de prison aux rêves fantastiques en vers anti-courtois. Chacun d'entre eux offre des récits alternatifs distincts sur la compagnie des chats, mais tous encadrent, examinent et pèsent la vertu littérale et métaphorique de cette cohabitation. Après avoir réexaminé les questions de terminologie, cet article se penche sur les termes et conditions contractés et établis par le félin ou l’humain afin d’assurer la compagnie, avant d’explorer les cadres narratifs qui déterminent la nature sociale ou antisociale de la rencontre entre l’animal et l’humain et dépeignent les chats comme des partenaires dans l’amour et le crime.

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