Abstract

Since assuming power in 1994, the African National Congress has pursued an ambitious policy of ‘modernising’ the minerals and mining sector in line with its overarching goal of developing an internationally competitive, non-racial and socially stabilised South African capitalism. This is a materialist analysis of the measures and evolution of that policy in the critically contested period between the release of the Minerals Development Bill (MDB) (December 2000) and its promulgation as the Minerals and Petroleum Resources Development Act (October 2002). Despite its apparent radicalism, the bill's core proposal to nationalise mineral rights is a variant of what Marx termed a ‘Ricardian reform’, here designed to accelerate capital accumulation by eliminating the barrier of private minerals ownership. Yet, the MDB also married this classically bourgeois reform with a nationalist commitment to racially transform the structure of mine ownership, thus embodying key contradictions of South Africa's democratic transition in the era of neoliberalism. The struggle over the final form and benefits of the new minerals dispensation would be centred on the platinum industry, where the established (white) producers had the most to lose from the legal abolition of the old mineral property system in favour of the nationalisation and strategic redistribution of the resource base. [Une réforme bourgeoise avec une justice sociale ? Les contradictions du Projet de loi de Développement des Minéraux et l'Emancipation Economique des Noirs dans l'industrie minière du platine d'Afrique du Sud]. Depuis son arrivée au pouvoir en 1994, l'ANC a poursuivi une politique ambitieuse de la ≪ modernisation ≫ du secteur des minerais et des mines en accord avec son objectif global de développer un capitalisme propre à l'Afrique du sud, compétitif au niveau international, non racialement ségrégationniste et socialement fiable. Il s'agit d'une analyse matérialiste des mesures et de l'évolution de cette politique dans la période gravement contestée entre la sortie du Projet de Loi sur le Développement des Minéraux (MDB décembre 2000) et sa promulgation en tant que loi du Développement des Ressources Pétrolières et Minérales (octobre 2002). Malgré son radicalisme apparent, la proposition de base du projet de loi visant à nationaliser les droits miniers est une variante de ce que Marx appelait une ≪ réforme ricardienne ≫, ici conçue pour accélérer l'accumulation du capital en éliminant la barrière de la propriété privée des minéraux. Cependant le MDB a également épousé cette réforme bourgeoise classique avec un engagement nationaliste de transformer radicalement la structure de la propriété minière, incarnant ainsi les contradictions clés de la transition démocratique en Afrique du Sud à l'ère du néolibéralisme. La lutte pour la forme finale et les avantages de la nouvelle dispensation sur les minéraux seraient centrés sur l'industrie du platine, où les producteurs (blancs) établis avaient le plus à perdre de l'abolition légale du système de propriété minérale ancienne en faveur de la nationalisation et de la redistribution stratégiques de la base de ressources. Mots-clés: l'ANC; l'émancipation économique des Noirs; les droits miniers; la nationalisation; l'industrie du platine; la politique des ressources; la réforme ricardienne

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