Abstract

Literature is filled with silence, which, being polysemic, is a medium much harder to decipher than a word, whose semantic bearing capacity is more limited. To explore silence is to try to gain access to something most intimate, something that does not want to – or cannot – appear in verbal form. In Krysinska’s selected texts one observes silence on two levels, the narrative level and the story level. In most cases, we are dealing with a communicative silence. On the story level, characters use silence as an efficient way of achieving their goals or they are forced into silence by external factors. In many cases silence is imposed on the characters, it is not their choice, for in the given situation they could not utter even a single word. On the narrative level it is the narrator who condemns characters to the role of quasi-mutes, for any statements from characters are relatively rare. The narrator does not allow them to speak freely, he uses reported speech. He exercises active control over the reader, skilfully directing their reception and forcing them to accept his point of view.

Highlights

  • Nombreux sont les gestes exprimant le silence, les images de gens plongés dans le silence, les paysages et les objets pleins de silence

  • La date de la mort de Victor Hugo s ’entrelace avec la date des premières publications de Marie Krysinska, écrivaine et poétesse qui appréciait beaucoup le talent de ses prédécesseurs en art littéraire

  • Et encore : Quel est l ’effet narratif des scènes de silence, excepté la construction et les relations entre les personnages ?

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Summary

Introduction

Il est un moyen plus difficile à déchiffrer que la parole, dont la portée sémantique est plus limitée. En admettant que « le silence paraît être à la fois un concept et un processus mental réel » (Bruneau, 1973 : 5), il peut jouer un rôle important dans la construction des personnages littéraires dont un des éléments constitutifs reste la relation à l ’autre, ce qu ‘indique nettement la citation hugolienne. Ne me hasardant pas à saisir les personnages dans leur complexité, je me contenterai d ’indiquer quel aspect de leur caractère ou quel élément de construction apparaît, lorsque la situation les réduit au silence. Car il ne faut pas oublier que le silence, qui est une unité de communication (Faryno, 1999 : 37), ne possède un pouvoir communicatif que dans le cadre d ’un contexte situationnel

Fabien
En guise de conclusion
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