Abstract

Le présent article se penche sur la violence dans le langage comme modalité de négociation avec le réel dans la pièce Rouge gueule d’Étienne Lepage (2009). Inscrivant notre démarche à la croisée des études littéraires et théâtrales, à la suite des travaux de Marion Chénetier-Alev sur l’oralité au théâtre (2010), nous exposons à la fois la violence faite au dispositif théâtral et aux lecteurs-spectateurs dans l’espace du théâtre rendu possible par la cruauté du langage. Notre réflexion se pose également dans une visée plus large, interrogeant l’inscription du théâtre in-yer-face britannique (dont Sarah Kane est emblématique) et de ses répercussions dans le théâtre québécois contemporain, en soulignant la connaissance de la dramaturgie québécoise dont fait preuve la pièce. En ce sens, le langage inventé par Lepage offre le contrepoint à un certain cynisme contemporain et impose un langage riche et conscient de son histoire.

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