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Promouvoir une activité physique régulière chez les patients : l’importance de la perception de l’effort

L’activité physique est associée à un large éventail de bénéfices pour la santé. Cependant, de nombreux patients n’atteignent pas les niveaux d’activité physique recommandés. À ce jour, les interventions visant à promouvoir l’activité physique chez les patients s’appuient majoritairement sur les modèles de motivation et de santé qui présentent les processus cognitifs comme un déterminant essentiel des comportements. Cependant, les méta-analyses indiquent que ces interventions sont plus efficaces pour modifier les intentions que pour modifier le comportement lui-même. Il est donc nécessaire de développer des interventions ciblant des mécanismes alternatifs. Dans ce sens, de récentes études ont montré qu’une propension automatique à minimiser l’effort perçu pourrait expliquer l’écart entre l’intention d’être actif physiquement et l’engagement effectif dans l’activité physique. Après une présentation du cadre théorique, cet article explique comment l’intégration de la théorie de la minimisation de l’effort dans la prise en charge des patients peut contribuer à promouvoir leur engagement dans une activité physique régulière. Enfin, des pistes et conseils pratiques sont proposés aux professionnels de la santé et de l’activité physique qui ont pour objectif de promouvoir cet engagement.

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Changements de pratiques sportives, motivations et affects durant le premier confinement en France

Le premier confinement a amené des ruptures dans la vie des Français, notamment dans les pratiques d’activités physiques et sportives (APS). Pour mieux les documenter, l’objectif de cette étude est de questionner, chez les 18-35 ans, les évolutions des pratiques des APS, ainsi que leurs relations avec la motivation et les affects, entre deux périodes : avant et pendant le premier confinement en France. Une étude en méthodes mixtes a été menée. Un questionnaire diffusé en ligne à 451 personnes a permis d’évaluer les modalités et types de pratiques d’APS, les motivations pour pratiquer, avant et pendant le confinement, complété, pour un échantillon de 15 personnes, par un entretien téléphonique questionnant l’influence de ces changements sur les affects. Une diminution du nombre de séances hebdomadaires d’APS, de leurs durées et leurs intensités a été observée. En parallèle, le nombre de non-pratiquants a augmenté. Le nombre de pratiquants a augmenté pour les sports de la forme et de la gymnastique, mais a diminué dans presque toutes les autres APS. Globalement, les participants avaient moins de motivations pour pratiquer pendant le confinement. L’augmentation de la pratique d’APS s’accompagnait de sentiments affectifs positifs, alors que sa diminution s’accompagnait de sentiments affectifs négatifs.

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