ABSTRACTRATIONALE: To investigate the relationship between obstructive sleep apnea (OSA) and the risk of occupational injury (OI) in patients referred for a polysomnogram.METHODS: Patients referred to the University of British Columbia (BC) Sleep Laboratory for polysomnography (PSG) were included in the analyses. Patients, and a matched (age, gender, industry) sample drawn from the BC general population, were linked with workers' compensation claims data to identify OI in the five-year period before diagnosis. The odds of OI were analyzed using a generalized mix-effects model.RESULTS: There were 128 OIs in the 872 OSA patients (3.2 injuries per 100 person-years) compared to 791 OI in the matched 4,360 person sample (3.9 injuries per 100 person-years). OSA was not associated with an increased odds of OI in unadjusted (OR = 0.84, 95% CI = 0.68–1.03, p = 0.10) and adjusted models (OR = 0.84, CI = 0.68–1.03, p = 0.10). OSA was also not associated with an increased odds of OI in an analysis restricted to injuries associated with vigilance at work (OR = 1.02, CI = 0.73–1.37, p = 0.99).CONCLUSIONS: Patients with OSA did not have an increased rate of OI compared to a matched comparison group subjects. Unmeasured confounding, selection bias due to the clinic-based OSA sample, or exposure misclassification of OSA in the comparison sample may explain the observed finding. Future prospective and work-based cohorts are needed to address the relationship between OSA and OI. N = 233.RÉsumÉJUSTIFICATION: Étudier la relation entre l'apnée obstructive du sommeil et le risque d'accident du travail chez les patients référés pour une polysomnographie.MÉTHODES : Les patients référés au Laboratoire du sommeil de l'Université de Colombie-Britannique pour une polysomnographie ont été inclus dans les analyses. Les patients et un échantillon apparié (âge, sexe, industrie) provenant de la population de la Colombie-Britannique en général ont été liés aux données sur les demandes d'indemnisation de travailleurs afin de répertorier les accidents du travail au cours des cinq années précédant le diagnostic. Le risque relatif d'accidents du travail a été analysé à l'aide d'un modèle à effets mixtes généralisé.RÉSULTATS : Il y a eu 128 accidents du travail chez les 872 patients souffrant d'apnée obstructive du sommeil (3,2 blessures par 100 années-personnes) comparativement à 791 accidents du travail dans l’échantillon de 4 360 personnes appariées (3,9 blessures par 100 années-personnes). L'apnée obstructive du sommeil n'a pas été associée à un risque relatif d'accident du travail plus élevé dans les modèles non ajustés (RR = 0,84, IC = 0,68 – 1,03, p = 0,10) ni dans les modèles ajustés (RR = 0,84, IC = 0,68 – 1,03 p = 0,10). De plus, l'apnée obstructive du sommeil n'a pas été associée à une augmentation du risque relatif d'accident du travail dans le cadre d'une analyse limitée aux blessures liées à la vigilance au travail (RR = 1,02, IC = 0,73–1,37, p = 0,99).CONCLUSIONS: Les patients souffrant d'apnée obstructive du sommeil n'avaient pas un taux plus élevé d'accidents du travail que les sujets d'un groupe de comparaison apparié. Un biais de sélection confondant non mesuré attribuable au fait que l’échantillon de patients souffrant d'apnée obstructive du sommeil avait été recruté dans une clinique, ou une exposition à une mauvaise classification de l'apnée obstructive du sommeil dans l’échantillon de comparaison, pourrait expliquer les résultats obtenus. Dans l'avenir, il sera nécessaire d'avoir recours à une cohorte recrutée sur les lieux de travail pour traiter du lien entre l'apnée obstructive du sommeil et les accidents du travail. N = 233.