Abstract

Dándole un nuevo significado al tópico de la ciudad muerta, especialmente productivo en la literatura de fin de siglo, Sorj Chalandon configura, en Le quatrième mur, una poética del saqueo que hace de la ciudad devastada un espacio de creación, al mismo tiempo novelesco y trágico, donde reinventar el género de la tumba.

Highlights

  • Bien que le premier chapitre du Quatrième mur1 ait pour titre un toponyme précis, « Tripoli, nord du Liban » (Chalandon, 2013: 11), aucune autre description de la ville n’apparaît, au seuil du roman, qu’à travers la mention des « gravats », de la« fumée », de la « poussière »

  • Sorj Chalandon implements a poetics of sacking by which the devastated city becomes both a fictional and tragic space of creation where the genre of the tomb is reinvented

  • Si la dimension imaginaire de la ville morte est préservée, d’un côté, par l’évocation –au sens étymologique d’action de faire apparaître quelque chose par la magie2 : « Il s’est tu, a observé son effet comme un avocat capture les jurés » (Chalandon, 2013: 29)– elle est parallèlement tenue à distance aussi par la mise en scène qu’en fait le narrateur qui élève ainsi ce « quatrième mur » par lequel est traditionnellement garantie l’illusion

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Summary

Introduction

Bien que le premier chapitre du Quatrième mur ait pour titre un toponyme précis, « Tripoli, nord du Liban » (Chalandon, 2013: 11), aucune autre description de la ville n’apparaît, au seuil du roman, qu’à travers la mention des « gravats », de la. Tripoli prend la forme d’« un trou », d’« une crevasse de guerre » dans un récit d’emblée en lambeaux, fait de brisures narratives : « Je me suis jeté dans les éclats comme on trébuche », écrit d’emblée Georges, le narrateur,. Georges, le narrateur, fait la promesse à son ami Samuel Akounis de mettre en scène à sa place, en pleine guerre du Liban, l’Antigone d’Anouilh. Signifiant par là la manière dont le roman désintègre la description de Tripoli, pulvérise l’évocation de la ville pour y substituer ce morcellement que figurera l’image récurrente de la poussière de terre palestinienne offerte par le metteur en scène Samuel. Personnage) mais aussi ouverture à combler, le motif de la ville dévastée, morte ou agonisante constitue dans ce roman le socle d’une écriture du ravage à laquelle s’adosse singulièrement la métaphore de l’énergie créatrice

Dramatisation de la destruction
Poétique de la dévastation
Sacralisation des ruines
Conclusion
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