Abstract

Cette étude concerne des espaces urbains particuliers, les jardins familiaux associatifs. Elle examine le poids respectif des normes du jardin contrôlé, sans végétation spontanée, et du jardin naturel, cultivé sans pesticides. Elle s’intéresse à l’effet du statut des jardiniers (simples jardiniers versus jardiniers-gestionnaires), de leur genre et du gradient urbain, appréhendé par la densité du bâti (faible, intermédiaire ou dense). Des entretiens semi-directifs relatifs aux motivations et aux représentations du jardinage ont été réalisés auprès de 46 jardinier.e.s (16 femmes et 30 hommes ; 17 jardiniers-gestionnaires et 29 simples-jardiniers). L’analyse textuelle a été réalisée à l’aide du logiciel Alceste. Trois univers lexicaux, relatifs aux pratiques de jardinage, au rapport à la nature et à la gestion des jardins ressortent des discours. Les résultats mettent en évidence l’effet du statut du jardinier et du gradient urbain. La prépondérance de la norme esthétique conduisant à la recherche d’un chimérique « beau potager » est discutée.

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