Abstract
La pollution atmosphérique et le bruit urbain sont des préoccupations majeures pour les grandes villes. Cet article vise à évaluer leur impact sur les prix des logements dans la ville de Madrid. Pour ce faire, nous mobilisons certaines mesures du bruit et de la pollution de l’air, conjointement avec d’autres variables liées aux caractéristiques individuelles, socio-économiques et d’accessibilité, et nous utilisons des régressions quantiles spatialisées sur un échantillon de 5 080 logements de la municipalité de Madrid. La régression quantile est un bon instrument pour résoudre des problèmes communs dans les modèles hédoniques, comme la non-normalité due à des asymétries et à des valeurs aberrantes, permettant différentes relations dans le centre et les queues de la distribution des prix. Comme il est bien connu, les estimations sur des moyennes peuvent être erronées en termes de calcul de bien-être. En ce sens, les régressions quantiles permettent d’estimer une évaluation monétaire et en termes de bien-être des effets de la pollution sur populations ayant différents niveaux de revenu. Nous constatons ainsi que la pollution atmosphérique n’a d’effet significatif que pour les quartiers riches, où elle est clairement perçue comme une nuisance. En outre, nous trouvons un signe positif contre-intuitif pour l’effet du bruit et ceci seulement pour le groupe des propriétés les plus exclusives. Ceci peut s’expliquer par le « sens du lieu » de leurs propriétaires, ainsi que par l’existence d’autres externalités positives associées à ces endroits, tels que les magasins haut de gamme et les centres historiques ou culturels.
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