Abstract
AbstractThis article analyzes the efforts to regenerate Istanbul's urban waterfront area of Haliç (the Golden Horn), since the mid‐1980s, from the perspective of the actors involved and their power dynamics. It uses as examples three projects: the Fener‐Balat neighborhood rehabilitation, Feshane Cultural Center, and Rahmi M. Koç Museum initiatives. It argues that the case of Haliç cannot be understood through concepts such as the public‐private partnerships, intense processes of urban entrepreneurialism, gentrification etc., which have often explained the experience of the North American and Western European city. Instead, this process has been shaped by a top‐down initiative on the part of public sector actors initially, and a lack of private sector involvement, ambivalent public sector actors and reluctant local communities subsequently. One needs to highlight the particularities of the institutional arrangements and urban politics at the district, city and national levels in order to explain the case of Haliç. These concern low amounts of self‐generated revenue in district and metropolitan municipalities, the specificities to be found in the local community–municipality relations in Istanbul, the presence of a relatively weak private sector in Turkey and, finally, the unfavorable market position of Haliç more generally and the projects in question more specifically.RésuméLes efforts de régénération du front de mer d'Istanbul entrepris dans sa partie urbaine de Haliç (la Corne d'Or) depuis le milieu des années 1980 sont analysés du point de vue des acteurs impliqués et de leurs dynamiques de pouvoir. Ce travail s'appuie sur trois projets: la réhabilitation du quartier de Fener‐Balat, ainsi que les initiatives du Centre culturel Feshane et du Musée Rahmi M. Koç. Apparemment, le cas de Haliç ne peut être appréhendé dans le cadre de concepts tels que les partenariats public‐privé, les approches d'urbanisme de type entrepreneurial, la gentrification, etc., lesquels ont souvent expliqué l'expérience de la ville nord‐américaine ou ouest‐européenne. Au contraire, le processus est marqué, au départ, par une démarche directive de la part d'acteurs du secteur public, puis par une absence d'implication du secteur privé, par des acteurs indécis du secteur public et par des communautés locales réticentes. Pour expliquer le cas de Haliç, il faut souligner les particularités des dispositifs institutionnels et de la politique urbaine au niveau de l'arrondissement, de la ville et du pays. Celles‐ci concernent le faible niveau des recettes auto‐générées dans les municipalités d'arrondissement ou de la métropole, les spécificités propres aux relations entre municipalité et communauté locale à Istanbul, la présence d'un secteur privé relativement effacé en Turquie et, pour finir, la position défavorable sur le marché propre à Haliç de manière générale, et aux projets en question plus spécifiquement.
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