Abstract
Le paysage rural représente l’une des externalités agricoles la plus susceptible, à la fois, d’être valorisée et d’évoluer en fonction des changements démographiques ou des systèmes de production. Cependant, les mesures de préservation du paysage doivent-elles être considérées uniquement comme génératrices de coûts ou peuvent-elles être sources de bien-être, et justifier ainsi de certaines formes de soutien ? À partir de l’étude de deux zones viticoles – l’une italienne (qui produit sous un signe dequalité proche des appellations d’origine contrôlée françaises, ‘Collio’ et ‘Colli Orientali del Friuli’) et l’autre slovène (commune de Brda) – nous avons tenté de répondre à cette question en estimant le bénéfice social pour la population de la préservation du paysage. Pour cela, nous avons mis en oeuvre une méthode d’évaluation contingente (MEC). Deux séries d’enquêtes ont été menées dans chacun des deux pays et, malgré la similitude des démarches, les résultats obtenus sont sensiblement différents. L’évaluation montre que les Italiens sont très sensibles au paysage viticole alors que les Slovènes restent très attachés aux paysages " traditionnels" d’avant-guerre qui alternent cultures, vergers et vignes. Basée sur la méthode des scénarios hypothétiques de marché, la MEC s’est avérée difficile à appliquer dans le cas slovène. D’autres recherches devraient être menées pour améliorer la démarche d’analyse du paysage rural.
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