Abstract

Cet article se concentre sur les nouvelles de Gabriel Josipovici et sur la weltanschauung qui s’y dégage et qui est imprégnée de ce que l’on pourrait appeler une « négativité transcendantale ». Bien que, historiquement, ces nouvelles soient ancrées dans le contexte de la postmodernité et de la déconstruction, elles témoignent du scepticisme et de la négativité avec une remarquable réticence. Elles outrepassent ce contexte par une « prise de distance par rapport à tout savoir » et révèlent « ce qui va au-delà des paroles » : l’expérience liminale de la mort, le mystère de l’identité humaine, le problème de l’accessibilité de l’Autre ainsi que le miracle de la créativité. L’article propose d’abord un sommaire des traits caractéristiques des nouvelles de Josipovici. Ensuite, trois textes sont analysés: “He” (1977), un récit qui s’auto-engendre («self-begetting»), constitue une bonne introduction à la poétique et à la weltanschauung de l’auteur ; ensuite, « Mobius the Stripper », qui est sa nouvelle la plus connue ; enfin, « The Reconstruction » (1974), texte analysé comme exemple de la tendance minimaliste de l’auteur. En conclusion, l’article offre un bref sommaire des récents développements qui sont survenus dans les nouvelles de Josipovici comme sa dernière collection, Heart’s Wings and Other Stories (2010).

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call

Disclaimer: All third-party content on this website/platform is and will remain the property of their respective owners and is provided on "as is" basis without any warranties, express or implied. Use of third-party content does not indicate any affiliation, sponsorship with or endorsement by them. Any references to third-party content is to identify the corresponding services and shall be considered fair use under The CopyrightLaw.