Abstract
Cet article examine comment le partage des données pour la recherche, une question apparue dans le domaine des sciences politiques avec le mouvement du data sharing dans l’immédiat après-guerre, interroge la déontologie et l’éthique des sciences sociales à l’aune de trois aspects importants du paysage contemporain : 1) un processus d’institutionnalisation de cette question du partage des données et une exigence croissante de rendre les résultats des travaux reproductibles ; 2) la question de la confidentialité et l’anonymisation des données qui devient centrale – les procédures et les nouveaux dispositifs sécurisés mis en place pour répondre aux dispositions du corpus législatif et réglementaire en matière de traitement de données confidentielles pour la recherche ouvrent de nouvelles possibilités mais suscitent nombre d’interrogations voire d’incompréhensions ; 3) l’explosion du nombre de données disponibles et les nouvelles possibilités de traitement remettent aussi en question le modèle d’organisation des Data Archives, héritier de la naissance du data sharing, au moment même où elles se voient reconnues par l’institutionnalisation du partage des données pour la recherche.
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