Abstract

Une étude parasitologique a été menée en 2015 sur des chiens de sexe, âge et race différents, vivant en liberté dans la ville de Lubumbashi, République démocratique du Congo. Des échantillons de fèces ont été prélevés et analysés par coproscopie selon une méthode de flottation. Sur les 120 chiens examinés, 78 (65 %) étaient infestés, parmi lesquels 74 (61,7 %) avaient des helminthes gastro-intestinaux et 4 (3,3 %) avaient des coccidies. Les coproscopies ont révélé la présence de cinq espèces de parasites : Ankylostoma spp. (41 chiens), Toxocara canis (22), Toxascaris leonina (8), Isospora canis (4) et Dipylidium caninum (3). I. canis n’a été retrouvé que chez les chiots. Le dépistage fréquent d’ankylostomes et de T. canis suggère qu’il existe à Lubumbashi un risque de contamination de l’homme par ces parasites zoonotiques.

Highlights

  • En République démocratique du Congo (RDC), comme partout en Afrique, le chien est principalement élevé pour assurer la protection des personnes et de leurs biens

  • Pour un meilleur contrôle du parasitisme gastro-intestinal des chiens, il faudrait : a) éviter leur divagation ; b) contrôler les infestations parasitaires par la vermifugation tout au long de leur vie ; et c) appliquer un contrôle strict de l’alimentation des animaux de compagnie

  • Palabras clave: perro, helminto, protozoo, parasitismo, República democrática del Congo

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Summary

■ INTRODUCTION

En République démocratique du Congo (RDC), comme partout en Afrique, le chien est principalement élevé pour assurer la protection des personnes et de leurs biens. Les échantillons ont été transportés dans une glacière pour être analysés immédiatement ‒ ou conservés moins de 24 heures au réfrigérateur à 4 °C ‒ au laboratoire de parasitologie de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Lubumbashi. Répartition des chiens examinés dans l’agglomération de Lubumbashi, République démocratique du Congo. Sur les 120 chiens examinés, 78 (65 %) étaient infestés dont 74 (61,7 %) par des helminthes gastro-intestinaux de quatre espèces différentes (tableau II). Des différences significatives d’infestation (Chi2 = 19,3 ; p = 0,004) ont été observées entre les communes, les infestations ayant été plus fréquemment diagnostiquées à Katuba, Kamalondo, Annexes et Ruashi (tableau III). La commune la plus infestée a été Katuba et la moins Kampemba

■ DISCUSSION
Findings
■ CONCLUSION
Summary

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