Abstract

Dans son essai La isla que se repite , Antonio Benítez Rojo nous présente une vision Pan-Caraïbe s’étendant jusqu’au Brésil. C’est la centralité de la plantation de canne à sucre qui permet cette vue étendue, qui révèle certains traits que partagent toutes les économies latifundistes. Quatre poèmes axés sur la canne à sucre du brésilien João Cabral de Melo Neto représentent des corroborations littéraires (avant la lettre) de la vision de Benítez Rojo. Dans chaque poème, la personne qui travaille dans le champ de canne à sucre se confond avec la canne produite, ce qui met en relief la question de masse (humaine ou de production). Les textes suggèrent que chaque individu n’est que la répétition de l’autre, et qu’on peut l’épuiser, le jeter et le remplacer. Le fleuve Capibaribe dans le nord-est du Brésil nourrit une chaîne de plantations, de même que la mer de la Caraïbe embrasse une chaîne d’îles, dont chacune manifeste une économie semblable. Dans la Caraïbe que Benítez Rojo nous présente, comme celle de Pernambuco, de João Cabral et de Melo Neto, la plantation de canne à sucre se présente comme une île qui se répète.

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