Abstract

Parce qu’elles ont mis en évidence le biais androcentrique des sciences sociales au début des années 1970, les féministes académiques ont revendiqué d’étudier les hommes en tant que catégorie sociale de sexe, et non plus en tant que cas général du social. En conséquence, selon la théorie matérialiste, les pratiques sociales des hommes devraient toujours être analysées dans le cadre des rapports sociaux de sexe et du patriarcat. Par la suite, Raewyn Connell et d’autres spécialistes anglophones ont proposé le concept de masculinité afin de comprendre les rapports de pouvoir entre différents groupes d’hommes, en référence aux rapports de genre et à la masculinité hégémonique, censée assurer la domination des hommes sur les femmes. En dépit de quelques différences, ces deux approches ont beaucoup en commun et permettent de nos jours d’étudier les masculinités dans un monde globalisé, qu’elles soient banales ou remarquables, qu’elles s’opposent ou non au féminisme et au changement social.

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