Abstract

Cet essai examine la toute premiere serialisation du roman de Henry James Le tour d’ecrou (1898) d’un point de vue materialiste et sociologique. Il utilise le contexte du magazine et de la culture litteraire de l’epoque ainsi que l’analyse de certains codes des periodiques pour etudier les points suivants : premierement, que signifiait, au sens large du terme, cette histoire pour un jeune redacteur en chef qui cherchait a reinventer un magazine en difficulte, et en quoi a-t-elle contribue a creer un sens nouveau pour Collier’s ? Deuxiemement, que representait cette histoire, telle qu’elle apparaissait dans Collier’s, pour James a ce stade de sa carriere ? Enfin, comment les lecteurs de Collier’s ont-ils percu cette histoire, si l’on prend en compte leur comprehension de la scene litteraire et periodique de l’epoque, la place que James y occupait, et la facon dont l’histoire etait presentee dans Collier’s ? En examinant ces questions, cet essai participe aux debats academiques en cours concernant la serialisation de Collier’s mais s’interesse egalement a des questions soulevees plus generalement dans le champ des etudes jamesiennes et des etudes de periodiques, ainsi qu’aux polemiques plus amples concernant Le Tour d’ecrou lui-meme. Plus specifiquement, il va a l’encontre des comptes rendus tres simplistes qui accompagnerent a l’epoque la parution de Collier’s et de l’idee tres repandue selon laquelle la publication du magazine sous forme de serie a produit des lectures tres reductrices de l’histoire.

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