Abstract
Le bestiaire très riche des fables de la fin du XVIIe siècle offre un terrain d’exploration idéal pour vérifier l’hypothèse des topiques sonores. Parmi les nombreux corbeaux, cigognes, coqs, hiboux, pigeons, moineaux, aigles, paons, rossignols, tous ou presque ont une voix singulière, reconnaissable, imitable. Tous ou presque sont anthropomorphisés, parlent et jouent un rôle essentiel dans la fiction. Cet article cherche ainsi à répondre aux questions suivantes à partir des fables de La Fontaine, Perrault, Furetière, Fénelon et Mme de Villedieu ainsi que de Philippe Desprez et Houdar de la Motte : leschants des oiseaux sont-ils toujours envisagés selon des critères esthétiques ou selon leurs effets sur l’auditoire ? Peut-on dégager des topoï narratifs associés aux chants des oiseaux, voire aux chants de certains oiseaux ? Ou les oiseaux sont-ils plutôt des types dont le chant spécifique serait une caractéristique ? Quelle est la place des savoirs zoologiques dans ces représentations ?
Talk to us
Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have
Disclaimer: All third-party content on this website/platform is and will remain the property of their respective owners and is provided on "as is" basis without any warranties, express or implied. Use of third-party content does not indicate any affiliation, sponsorship with or endorsement by them. Any references to third-party content is to identify the corresponding services and shall be considered fair use under The CopyrightLaw.