Abstract

AbstractThis article critically reviews several claims underlying different positions in the debate on tenure legalization and empirically investigates them in a low‐income settlement in Buenos Aires, Argentina. Even though both tenure legality, in the form of property titles, and perceived tenure security have separately been shown to influence housing improvement, most research has taken a relatively rudimentary approach to their measurement, and little work has been done to examine their interrelations. These issues are taken up in the present article in which the legal–illegal tenure dichotomy embedded in standard perspectives on legalization is broadened to include intermediate levels of legality and subsequently linked to a social psychological perspective on perceived tenure security. The question of to what extent property titles facilitate access to credit is also examined. The results show that tenure legality and perceived tenure security are in fact closely related in the settlement under study, as higher levels of legality also imply higher perceived tenure security. Furthermore, both tenure legality and perceived tenure security are significant predictors of housing improvement and, consequently, settlement development. There was, however, no relation between tenure legality and access to credit.Résumé Cet article porte un œil critique sur plusieurs affirmations à la base d’opinions diverses dans le débat sur la légalisation du statut d’occupation, et les étudie de façon empirique dans le cas d’une implantation pour faibles revenus située à Buenos Aires. Même si on a montré indépendamment que la légalité de l’occupation, sous la forme de titres de propriété, et le sentiment de sécurité d’occupation ont influé sur l’amélioration des logements, la démarche adoptée pour mesurer ces deux aspects est restée relativement rudimentaire dans la plupart des recherches, l’examen de leurs interdépendances étant très largement ignoré. Ces aspects sont abordés ici en élargissant la dichotomie entre statut d’occupation légal‐illégal habituellement ancrée dans les points de vue sur la légalisation, afin d’inclure des niveaux intermédiaires de légalité, puis en l’associant à une perspective sociale psychologique sur le sentiment de sécurité d’occupation. Est aussi examinée la mesure dans laquelle la détention de titres de propriété facilite l’accès au crédit. Il en résulte que légalité et sentiment de sécurité d’occupation sont en fait étroitement liés dans l’habitat étudié, puisque des degrés de légalitéélevés impliquent un sentiment plus fort d’occupation sécurisée. En outre, légalité et sentiment de sécurité d’occupation sont deux indices importants d’amélioration de l’habitat et, par conséquent, d’aménagement du quartier. Toutefois, il n’est apparu aucun lien entre légalité d’occupation et accès au crédit.

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