Abstract

La ville de Chicago est souvent perçue comme « la capitale du crime », une mauvaise réputation issue de la prohibition mais aussi liée à son haut niveau de criminalité. Par ailleurs, son urbanisation a été rapide et associée à une hétérogénéité sociale et économique. En conséquence, elle constitue un terrain d’étude privilégié des liens entre ville et criminalité. L’objectif de cet article est de déterminer les causes des crimes violents dans Chicago sur la période 2009-2011. Nos résultats révèlent que la théorie de la désorganisation permet toujours d’appréhender les déterminants du crime violent à Chicago. En ce sens, ils corroborent les résultats d’études empiriques menées dans les années 1990. Ainsi, la crise des subprimes ne semble pas avoir modifié les facteurs explicatifs du crime à Chicago. Relativement aux études existantes sur cette ville mobilisant la même théorie, nous apportons un traitement temporel et une interprétation des impacts des variables en tenant compte des conséquences de l’interdépendance spatiale. Par ailleurs, l’économétrie des modèles de données de panel spatiaux permet une analyse fine des effets de voisinage et une compréhension des effets de diffusion et de frictions du crime dans l’espace urbain.

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