Abstract
Résumé : S’appuyant sur un corpus de textes et de sites archéologiques ainsi que sur l’analyse des réseaux d’échanges, l’article entend proposer un premier bilan de la question des matériaux de couverture à Bruxelles à la fin du Moyen Âge (xiiie-xvie siècles). Il montre l’importance de la triade matérielle constituée par le chaume, la tuile et l’ardoise et éclaire leur évolution contrastée à travers la période, en ville et dans son proche hinterland. Il tente également d’esquisser la spécificité socio-économique de l’usage de l’ardoise. D’une manière générale, il dresse l’inventaire des carences et zones d’ombre qui restent à explorer. Son ambition est avant tout de servir de base à des recherches ultérieures, nécessaires pour améliorer l’état encore partiel des connaissances.
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