Abstract

On se propose de comparer la capacité de résilience aux crises hydrauliques de deux métropoles fluviales endiguées asiatiques, ainsi que les acteurs et les outils mobilisés dans chaque cas pour la mise en œuvre des actions prioritaires définies lors de la conférence de Hyogo en 2005. Cette conférence a défini un cadre d’action destiné à rendre les sociétés « résilientes » face au changement climatique. Si la capacité d’adaptation de Phnom Penh à une crise hydraulique est a priori plus faible que celle de Bangkok, les deux métropoles restent néanmoins très vulnérables face à des crises récurrentes. Ces métropoles intègrent peu à peu dans leurs plans d’aménagement les consignes destinées à favoriser la réduction des risques, sous la pression des directives et des acteurs internationaux. Or la notion de résilience est vidée de son sens aux échelons nationaux et locaux du fait de la disparition des références systémiques, et de son emploi comme concept positif de la vulnérabilité.

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