Abstract

Dans cet article, nous nous interrogeons sur les raisons de l’interdiction ou de la stricte réglementation du prêt à intérêt dans l’histoire européenne, aussi bien par les trois monothéismes que par la tradition aristotélicienne, les droits romain, canonique et civil médiéval. L’hypothèse qui gouverne notre argumentation est que toute économie de marché quelque peu développée fait nécessairement intervenir des opérations de prêt et donc un prix pour la monnaie ; une telle évidence ne pouvait être ignorée par l’esprit qui tente de l’interdire. Par conséquent, l’interdiction vise, au-delà du simple phénomène d’intérêt, un phénomène bien plus complexe dont l’intelligence exige, à notre sens, une analyse institutionnelle.

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