Abstract

Cet article propose une critique des catégories territoriales utilisées dans les recensements brésiliens par l’Institut brésilien de géographie et statistique (IBGE). Les études de cas présentées illustrent la difficile compatibilité entre des données localisées de population et une approche géographique du peuplement. De nombreux écarts apparaissent lorsque l’on confronte des images de terrain (photographies) et satellitaires rendant compte des formes réelles d’occupation du sol aux découpages officiels distinguant les territoires urbains et ruraux. Ces décalages sont liés à plusieurs facteurs : la définition légale de l’urbain, l’agrégation des données, ainsi qu’une confusion entre population de la ville (ceux concentrés au chef-lieu du município) et population urbaine totale municipale. De tels écarts sont également la conséquence de processus historiques et d’enjeux politiques, économiques et fonciers. Ils affectent les résultats agrégés des données de recensements (population urbaine, taux d’urbanisation…), ainsi que les résultats locaux, pour chaque município. Les exemples analysés dans cet article montrent que la richesse statistique et cartographique diffusée par l’IBGE pourrait être mieux utilisée notamment pour obtenir des mesures plus cohérentes des « degrés d’urbanité » ainsi qu’une meilleure connaissance des différentes formes et densités du peuplement dans le pays.

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