Abstract

En 2002, le paléontologue américain Stephen Jay Gould a rendu un surprenant hommage à l’évolutionnisme de Nietzsche. J’explique ici leur proximité critique, déjà annoncée par Daniel Dennett en 1995, de trois façons différentes. Je montre d’abord qu’elle permet à Gould de se départir du partage dualiste entre sciences de la nature et sciences humaines et sociales, dans lequel Dennett essaie de l’enfermer. Je montre ensuite qu’elle ouvre, loin de toute tentation d’instaurer de nouveaux «crochets célestes», des voies fécondes et inattendues pour repenser l’hypothèse de la volonté de puissance. Je soutiens enfin qu’elle apporte des gages solides à l’ensemble de la critique nietzschéenne du darwinisme.

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