Abstract
Cette étude a pour point d’ancrage la notion d’écopoésie qui s’inscrit dans la problématique générale de l’écologie. Perçue, moins comme une simple représentation littéraire de la nature, mais comme l’art d’éprouver la présence de celle-ci, ce concept fait du poète un écologiste averti qui œuvre pour défendre la nature en péril et sensibiliser l’humain à sa protection. Dans ce sens, la lecture stylistique de L’Être, le désêtre et le non-être (2000) et Yah et Môni (2014) de Charles Nokan, montre que le langage poétique est un écho de la nature à travers l’édification de tout un écosystème linguistique. En mobilisant le rythme, l’image, l’allégorie et l’anthropomorphisation, le poète révèle que la nature fait vibrer ses sens. Aussi propose-t-il un imaginaire pour réinventer ce monde.
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