Abstract

L’Afrique de l’Ouest apparaît comme un continent en marge de la mondialisation : sa participation au commerce mondial est si faible que la plupart des experts estiment que les principaux acteurs de la mondialisation n’ont aucun intérêt à investir dans cette partie du monde. Et pourtant, les États de l’Afrique de l’Ouest sont en fait directement impliqués dans les processus de la mondialisation. Pour leur développement, ils ont un besoin impératif de s’insérer dans les réseaux mondiaux du transport maritime. Ils doivent s’ouvrir aux grandes routes maritimes et définir des politiques qui les relient à des partenaires situés partout dans le monde. En ce sens, les États sont concernés et les politiques qu’ils entreprennent sont du plus haut intérêt. C’est ce point que la communication présentée ici met en valeur. Le cas du Mali, l’un des États les plus pauvres du monde et en outre un État enclavé, est exemplaire de cette problématique. L’une des questions qui se posent est celle de l’ouverture au transport maritime d’un tel État comme passage obligé pour lui permettre de s’engager dans les voies du développement en partenariat avec le monde extérieur. Mais cette ouverture porte en elle le risque d’une fragmentation d’un espace national en voie de construction.

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