Abstract

Le rapport de la Royal Society intitule Geoengineering the Climate, publie en 2009, marque une etape cruciale a divers titres. Cette contribution propose une evaluation critique de differentes techniques de geoengineering que la Royal Society considere, dans ce rapport, comme susceptibles de contribuer a la reduction du rechauffement global. Elles peuvent etre regroupees en deux grandes categories : les techniques de gestion des radiations solaire, et celles de retrait de dioxyde de carbone. La Royal Society propose egalement un cadre de gouvernance pour guider la recherche future ainsi que l’application des techniques de geoengineering. Bases sur ce cadre, des principes dits « Principes d’Oxford » ont ete formules. Ils articulent des regles en des termes tres generaux autour de l’engagement public, la transparence, l’evaluation des risques et les cadres d’une gouvernance robuste du geoengineering. Dans cette contribution, nous defendons l’idee que ces principes ne sont pas suffisants pour aborder les initiatives actuelles dans le domaine du geoengineering. Les firmes privees encouragent les etudes sur le terrain a de larges echelles de temps et d’espace, qui battent en breche le moratoire propose par la Convention sur la Diversite Biologique. Maintenant que la distinction entre experimentation scientifique et deploiement grandeur nature est mise en question, il convient de reexaminer les pratiques regroupees sous le label de gouvernance du geoengineering et d’appeler a un large debat public sur ces questions scientifiques.

Full Text

Published Version
Open DOI Link

Get access to 115M+ research papers

Discover from 40M+ Open access, 2M+ Pre-prints, 9.5M Topics and 32K+ Journals.

Sign Up Now! It's FREE

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call