Abstract
Cet article analyse les opinions de six cents décisionnaires et du public canadien sur une variété de questions soulevées par l'émergence du mouvement nationaliste au Québec. Les enquêtés proviennent du secteur public, du monde des affaires, des syndicats et des professions libérales. Les données sur le public canadien proviennent d'un échantillon d'environ trois milles ménages. La discussion porte d'abord sur l'éminence des enjeux que sont les garanties linguistiques et les autres formes d'accomodement avec Québec et ensuite sur la relation entre les opinions sur le Québec et la dimension gauche-droite de l'idéologie politique. Les élites sont plus intéressées aux enjeux et plus sympathiques aux exigences du Québec que le public canadien-anglais. Des clivages importants divisent les élites du secteur public, du monde des affaires et des syndicats. On y trouve des preuves convaincantes que le nationalisme québécois ést associé au soutien aux politiques sociales-démocrates. Au Canada anglais et pour les décisionnaires, les opinions sur le Québec ne suivent pas de lignes idéologiques.
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