Donation decisions after death: The case for a family veto

Abstract

This paper argues that families should be able to refuse to donate the organs of their deceased relative, even when their relative was registered as an organ donor. Families generally hold important relational claims on the body of a decedent, claims which should be respected in the form of allowing families to “veto” postmortem organ donation. Current arguments for and against a “family veto” will first be addressed in order to demonstrate their insufficiency. Typical claims against a family veto either are overly utilitarian, or they appeal to the donor's autonomy and face the problem of explaining why informed consent should be respected after death. I offer a new approach for this issue, which considers relational autonomy and embodied relationships. Thus, I conclude that organ donation decisions should be balanced between the potential donor and their family in a double-veto system. Ce texte montre que des familles peuvent refuser le don d’organe de leurs défunts, même si ce dernier avait fait part de sa volonté expresse. Les familles, en général, réclament le corps de leur décédé et ce droit de réclamation devrait permettre aux familles de s’opposer à une donation d’organes postmortem. Les arguments pour ou contre ce veto des familles seront exposés dans un premier temps pour montrer leurs insuffisances. Les oppositions à un veto familial sont utilitaristes, font appel à l’autonomie du donneur et mettent en avant que le consentement éclairé doive être respecté après la mort. J’offre une nouvelle approche qui considère l’autonomie relationnelle et l’incarnation. Je conclue que les décisions de dons d’organes doivent être mises en balance entre le donneur potentiel et le veto familial par un système de double-veto.