Abstract

À partir du constat d’une perte d’épaisseur de l’éthique en archéologie – « ethical-washing » par lequel l’éthique se voit restreinte à la production d’enregistrements de données archéologiques d’une part et à la communication sociale d’entreprise d’autre part –, cet article examine l’évolution de la profession d’archéologue et sa perte de sens subjective. En s’appuyant sur un cas concret d’expérience de travail sous contrat dans l’archéologie de sauvetage au Royaume-Uni et sur des entretiens avec des professionnels de l’archéologie préventive en France, il interroge l’influence de la rhétorique managériale, liée au néocapitalisme, dans cette dynamique. Il conclut en proposant de premières pistes de résistance de l’archéologie et des archéologues à la soumission aux impératifs de développement portés par les aménageurs, discutées avec le public du colloque « Archéo-Ethique ».

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